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beezz à tous

France

 Envoyé le : Lu, 29 Jul 2013 23:51
Sujet : UNAF : lettre ouverte au ministre de l’Agriculture sur les colzas et tournesols tolérants aux herbicides

A l’attention des Présidents, Trésoriers et Secrétaires des Syndicats adhérents de l’UNAF 
Bonjour à toutes et à tous,
Vous trouverez en pièce jointe une lettre ouverte au ministre de l’Agriculture, cosignée par l’UNAF et envoyée aujourd’hui, attirant l’attention de Stéphane Le Foll sur l’usage, en voie de développement rapide, des colzas et tournesols tolérants des herbicides.
 
Pourtant, ce développement va à l’encontre des mises en garde d’une expertise collective de l’INRA et du CNRS de novembre 2011, concernant leurs impacts sur les pollinisateurs, la pollution de l’eau, les contaminations génétiques et le développement de résistances.
A noter, la revue Abeilles et Fleurs de juillet/août (p. 8 et 9) a consacré deux pages au à l’usage de plus en plus répandu et préoccupant de ces cultures.
Bien cordialement,
Anne Furet
Union Nationale de l’Apiculture Française
Chargée de projet « Suivi des dossiers syndicaux »
26, rue des Tournelles – 75004 Paris
 
Nouveau Tél Direct : 01 48 87 77 91. Fax: 01 48 87 76 44
Skype : furet.anne
 
Abeilles ou OGM, il faut choisir ! Signez la pétition : www.ogm-abeille.org

 


Article sur du « faux miel »

Gare aux faux miels

Guénange (Moselle), le 13 juin. Chaque année, Paul Schweitzer analyse 3 000 échantillons au Centre d’études techniques apicoles de Moselle (Cetam). Il constate qu’en France, « 10% des miels premiers prix, dont la provenance reste très évasive, sont des faux miels ». ( (Jean-Christophe Verhaegen.) )

Pour consulter l’article sur le site du ‘Parisien’  : cliquer sur la photo ci-dessous

Arnaque à l’abeille! Une apicultrice savoyarde, habituée des marchés régionaux, vient de se faire démasquer par les inspecteurs de la répression des fraudes. Ce qu’elle vendait dans ses petits pots marqués d’un drapeau savoyard ne venait pas de ses ruches mais d’un lot industriel de 15 t.

Paul Schweitzer ne se serait pas laissé abuser.

A la tête du Centre d’études techniques apicoles de Moselle (Cetam), une association unique en France, il analyse 3000 échantillons chaque année dans son labo de Guénange (Moselle). Son dada? Dénicher les « faux » miels, ceux qui trichent pour entrer dans les cases de la législation européenne établie par un décret de 2003. Et les pots falsifiés sont très nombreux. « 10% des miels premiers prix, dont la provenance reste très évasive, sont des faux miels », assure-t-il. Et même s’ils ne sont pas dangereux pour la santé, ces miels ne sont pas ce qu’ils prétendent être.

100% industriel en Chine. Exit les abeilles, trop lentes! En Chine, on concocte du miel en mélangeant tous les ingrédients. Le hic? 300000 t de ce « faux miel » sont ensuite vendues en France sans autre précision. Et puisque nos apiculteurs peinent depuis des années à augmenter leur production, les importations augmentent. « L’avantage, c’est qu’il est moins cher, constate Paul Schweitzer. Mais ce n’est pas vraiment du miel. Les fournisseurs le savent bien car ils n’indiquent jamais que le miel vient de Chine. »

Des origines imprécises. Avez-vous déjà regardé à la loupe l’origine des miels vendus en grandes surfaces? Mis à part les pots de miels régionaux, ou parfois ceux d’Espagne, rares sont ceux qui mentionnent une origine précise. La raison : le décret de 2003 précise que l’on peut indiquer une provenance en ou hors Communauté européenne, sans forcément inscrire un pays en particulier. Du coup, c’est le grand flou.

Des origines falsifiées. Certains affichent une provenance totalement fausse. Exemple avec ce miel prétendu espagnol, analysé au Cetam. « En faisant les analyses, nous avons constaté la présence de pollens de cotonnier, se souvient Paul Schweitzer. Or, il n’y en a pas de ce type en Espagne. Et tout laissait à croire qu’il venait en réalité de Chine. » Certains, encore plus malins, intègrent des algues microscopiques qui permettent d’effacer toutes traces d’origine.

Et le miel français? A écouter Paul Schweitzer, « les faux restent marginaux. Les prix sont d’ailleurs souvent plus élevés », constate le chercheur. Mais il se souvient tout de même de ce miel de pin de Normandie, dont le pollen attestait qu’il provenait en réalité de Turquie ou de Grèce, ou celui vendu près du Mont-Saint-Michel où l’on avait ajouté du sucre. « Et puis lorsque l’on affiche la provenance locale d’un miel, conclut Paul Schweitzer, il est impossible de savoir s’il vient vraiment de cet endroit précisément ou du département d’à côté. »

Comment ne pas se faire avoir. A l’œil nu, on ne voit presque jamais la différence. Le conseil de Paul Schweitzer? Eviter les premiers prix (souvent des mélanges) et privilégier des produits un peu plus haut de gamme qui, statistiquement, sont plus souvent conformes.
Le Parisien