samedi 02 juillet 2016


Les pollinisateurs importants pour la sécurité alimentaire mondiale

En 2016, une équipe internationale impliquant l’Inra révèle qu’en augmentant le nombre et la diversité des insectes pollinisateurs, on accroît aujourd’hui le rendement de ces cultures de plus de 20 % en moyenne à l’échelle mondiale. Fruit d’une vaste étude menée dans 12 pays pendant 5 ans, ces résultats sont publiés dans Science le 22 janvier 2016.

Les cultures pollinisées par les insectes assurent plus du tiers de notre alimentation à l’échelle mondiale. Beaucoup de travaux récents portent sur le déclin des insectes pollinisateurs, au premier rang desquels figurent les abeilles sauvages et l’abeille mellifère, tant en abondance qu’en diversité… la suite

abeille_016

Sans titre

Cliquer sur la photo pour accéder à la vidéo…

Émergence

Ce film muet de 3 minutes nous fait pénétrer au sein d’une ruche expérimentale et découvrir la naissance d ’abeilles ouvrières.
Déchirant avec leurs mandibules l ’opercule de cire de leur cellule, les abeilles se dégagent de leur alvéoles. Blanchâtre et velue, l ’abeille naissante laisse sécher ses poils et déploie ses ailes, toute prête déjà à affronter son rôle d ’ouvrière au sein de la ruche.

 

 

abeille_016

Le déclin des abeilles : la désinformation scientifique passe-t-elle inaperçue ?

Le vendredi 10 juin 2016

Lettre ouverte par Geneviève Rajotte Sauriol

En mars 2016, l’abeille des boites de céréales Cheerios a disparu. La nouvelle s’est alors propagée dans certains médias qui ont salué cette habile campagne de marketing. Orchestrée par General Mill, la campagne #BringBackTheBees rappelle à peu de choses près Précieuses Abeilles, initiative d’un consortium comprenant les fabricants de pesticides et semenciers Bayer CropScience, Syngenta et Monsanto, lancée en 2015. La logique de ces offensives de communication est la suivante : démontrer que l’industrie agroalimentaire est préoccupée par le déclin des pollinisateurs et qu’elle contribue à trouver des solutions. Ce qui est préoccupant cependant, c’est plutôt le fait que cette rhétorique repose sur la désinformation scientifique.

Malheureusement, certains médias semblent tomber dans le panneau. La science est pourtant claire : l’usage de pesticides, plus particulièrement des néonicotinoïdes, cause le déclin des abeilles[1].Une série d’autres facteurs, tels que les monocultures, la perte d’habitat et les parasites, aggravent la situation. Or, les Cheerios contiennent du maïs, céréale dont les semences sont enrobées de « néonics » dans 99 % des cas. Et que dire de l’implication des fabricants de ces pesticides eux-mêmes ! … La suite