Samedi 20 septembre

RAPPELS :

 

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Bonjour à toutes et à tous,

Une petite histoire prouvant si besoin était l’ importance primordiale de notre passion. Elle m’ a été racontée par un vieil apiculteur de Belle Ile en mer la semaine dernière.
Cette histoire se passe durant la deuxième guerre mondiale à Kervilahouen, Belle Ile en mer. L’ ile était alors occupée par les forces Allemandes sur le qui vive, cet endroit étant un point militaire stratégique. Quant à  Mr Viard père le héros de notre histoire, lui était alors gardien du phare de Goulphar et du coup sous étroit contrôle des SS comme vous pourrez l’ imaginez. Mr Viard avait une passion transmise par son père, l’ apiculture. A l’ époque sur l’ ile – la Dadant n’ était pas utilisée – la ruche traditionnelle était la de Layens. Une ruche plus conséquente au niveau de la taille, détail important pour la conduite de notre histoire.
Qui dit phare dit endroit parfait pour les écoutes radio. Les Allemands avaient alors installé un poste radio au sommet du phare afin d’ y écouter et déchiffrer les messages de la BBC. A la connaissance des forces SS le seul poste de l’ Ile. C’ était sans compter sur l’ esprit résistant de Mr Viard père lui même en possession… d’ un autre poste. Et vous l’ aurez compris, il était fort risqué d’ écouter la BBC. Toute personne prise en possession d’ un poste ou entrain d’ écouter ces ondes, voire dénoncée était immédiatement arrêtée et déportée pour acte de terrorisme. Malgré les risques encourus, Mr Viard et sa famille avaient chaque soir, les oreilles collées à la radio.
Hélas, ils furent dénoncés. Voyant un beau matin arriver les véhicules de la police SS chez eux, Mme Viard se douta immédiatement que cette dernière ne venait pas compter fleurette ! Son mari occupa alors quelques minutes l’ officier Nazi alors qu’ elle même descendit fort discrètement du grenier l’ objet du délit sachant que la maison serait consciencieusement inspectée. Une seule cache rapidement accessible demeurait: une ruche vide ! Il y glissa l’ appareil à toute vitesse et pour plus d’ effet, n’ hésita pas à ouvrir rapidement un ruche voisine afin d’ y glisser un cadre bien rempli. Vous imaginer la scène et surtout la colère des abeilles !!! Les soldats à la recherche de la radio retournèrent de fond en comble la maison. Ils visitèrent également le jardin mais n’ osèrent pas s’ approcher des ruches à la vue de l’ activité nerveuse des habitantes.
Lorsque les SS s’ en allèrent furieux de n’ avoir rien trouvé, Mme Viard pu enfin remonter ses manches afin d’ ôter les dards des surveillantes de la ruche. Elle n’ avait pipé mot et de surcroît, s’ était bien pincée les lèvres pour ne pas gémir sous les attaques des abeilles.
La moralité de cette histoire, c’ est qu’ il nous faut toujours avoir dans notre rucher une ruche vide… on ne sait jamais !
L’ épilogue est toutefois tout autant délicieuse. Lors de la libération de l’ Ile, les officiers SS furent arrêtés et emprisonnés quelques jours sur l’ ile. Mr Viard se rendit donc à la prison pour narguer les occupants et leur raconter l’ anecdote mais également le fait que lorsque la batterie de leur propre radio était vide, discrètement il l’ échangeait avec celle de la radio allemande du phare. Même radio, même batterie…
Mr Viard eu alors droit à un fameux  » Ach, les Franzosen grosseuuu filoux… !!! ».
A bientôt.
Thierry
Merci à Thierry PASTORE pour cette petite histoire si bien rapportée.

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