Juillet-Août

Début ou mi-août : Visites de contrôle des traitements anti varroas, resserrage des colonies, nourrissage derniers conseils,  etc…

Préparation des colonies à l’hivernage.

  1. Retirer les hausses à miel
  1. Visiter le nid

Vérifier :

Présence de couvain (reine).
La quantité de provisions autour du couvain

Évaluer les réserves.

Dans une situation précaire, après avoir vécu dans l’abondance, la colonie réduit fortement sa ponte, voire l’arrête complètement, ce qui est tragique : il n’y aurait plus assez d’abeilles pour atteindre le printemps suivant.

Il est donc important de contrôler l’état des réserves après la dernière récolte : nombre de cadres et quantité de miel pour évaluer les réserves et déterminer la quantité de sirop à donner.

La consommation moyenne d’une colonie en hiver (de novembre à fin avril) est de l’ordre de 12 à 15 kg.

Pour bien hiverner, une ruche doit posséder 10 à 15 kg de miel ou de sirop operculé pour permettre aux abeilles d’hiver d’avoir des réserves d’albumine et de graisse.

Repères d’évaluation :

Présence d’une banane de miel entourant le couvain ainsi que présence de pollen.
1 cadre Dadant, rempli contient environ 3 à 4 kg de miel.
Une plaque de la surface de la paume de la main représente environ 200g par face de rayon.

Etat du couvain. (âge de la reine, maladies).

L’état sanitaire du couvain se contrôle cadre par cadre en examinant bien l’aspect du couvain qui doit être bien fourni et homogène, à tous les stades de la croissance, ce qui permet de juger de la capacité de la reine à conduire son peuple jusqu’au printemps prochain.

Réunir si nécessaire.

Peuples faibles.
Colonies orphelines.

  1. Modes de réunion.

En alternant les cadres des 2 colonies après avoir supprimé la reine faible et enfumé copieusement.
Au papier journal (ruche divisible).
Par secouage.

  1. Adaptation du trou de vol.

Protection des entrées :

Il faut les protéger en y plaçant une crémaillère d’entrée pour empêcher toute intrusion de prédateurs après réduction du trou de vol : (8mm suffisent à une musaraigne pour entrer dans la ruche).

Surveiller les attaques des guêpes (perte de miel, de larves, d’abeilles) qui par températures trop fraîches pour les abeilles, se glissent à l’intérieur de la ruche pour monter jusqu’au trou de nourrissement.

Aération et ventilation :

Importance de l’aération pour évacuer la vapeur d’eau produite lors de la combustion du sucre.

  1. Protection.

Froid : aucune protection particulière excepté sur le couvre cadre (ex : panneau de polystyrène).

Incliner les ruches vers l’avant pour l’évacuation des eaux de condensation.

Veiller à la tranquillité des ruches.

Eviter les chocs et secousses, stabiliser les ruches.

  1. Nourrissement.

Quantité de provisions

  • Evaluer les réserves nécessaires de miel.
  • Nombre de cadres occupés x 1.5kg.
  • Complément à donner en grosse quantité en une seule fois.
  • Nourrir tôt pour économiser les abeilles d’hiver.

Types de nourrissement

  • Automne : pour compléter les réserves hivernales sirop distribué par l’association ou fabrication maison : (3kg de sucre/2l d’eau) en une seule fois.
  • Stimulation (spéculatif) : pour relancer la ponte (1kg de sucre/1l d’eau).
  • Secours : fin d’hiver (nourrissement pâteux/candi)

Nourrir le soir (évite le pillage).

  1. Traitement antivarroas.
  • APIVAR.
  • A poser du 15 août au 15 septembre, après la dernière récolte.
  • 2 lanières par ruche.
  • Positionner les lanières directement au cœur du couvain.
  • Laisser en place 12 semaines (ne pas jeter les lanières usagées).

Le nourrissement terminé, plus aucune visite de ruche n’est permise, repos absolu jusqu’au moins la fin Mars…

D’après Robert HUMMEL

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