TÉMOIGNAGE de FRANÇOISE PREUX

2013 est une année extraordinaire pour moi, j’ai deux ruches.

En février 2012 grâce à Marie-Thérèse et Pierre Thomas Bouil que je rencontrais durant une journée apicole à Paris, je découvrais l’Abeille du Salève et adhérais à l’association.

Je n’osais pas me lancer dans la création d’un rucher sans me sentir proche d’apiculteurs expérimentés pouvant me conseiller et peut-être m’aider. La responsabilité de faire mourir tant de petite bêtes par ignorance bloquait mon enthousiasme pour l’apiculture.

Après beaucoup d’hésitations, j’ai commandé à Didier Mouchet deux essaims pour le printemps 2013. Il fallait donc que je me sente confortée sur ma pratique pour les accueillir.

A Moussy, j’ai suivi avec avidité les cours pratiques. Ils m’ont permis de manipuler personnellement les ruches et de réaliser sous surveillance très active et bienveillante toutes les étapes durant cette année. Roland et les autres bénévoles de l’association rendaient chaque travail simple et compréhensible. Les échanges avec les autres aspirants apicoles permettaient de conforter les apprentissages.

A cause du mauvais temps j’installais mes essaims début juin.

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Quelle joie d’avoir enfin des abeilles ! Mon rucher possède une ruche « verte » avec une reine rouge et une ruche « jaune »avec une reine blanche.

Juin fut exécrable, début juillet mes petites colonies devenaient actives mais sans beaucoup grandir. Je tentais de poser une hausse sur chaque.

Fin juillet une des ruches devint très agressive, la verte. Je fus piquée à chaque visite et le couvain devenait inexistant.

Au milieu d’août je commençais à nourrir cette colonie en suivant les conseils d’André Favre et de Pascal Orsier. Didier Mouchet me proposa de changer la reine. La recherche de l’ancienne reine et la réintroduction de la nouvelle furent des moments éprouvants. Je retirais la hausse complètement vide.

Fin août, j’enlevais la hausse de la ruche jaune, presque vide et resserrait cette colonie. Je traitais à l’Apivar les deux colonies.image004

Je n’ai pas fait de récolte pour cette première année et ma visite d’automne pour enlever les lanières m’a attristée car les couvains me semblaient très petits. Je ne suis pas sûre de savoir sauver mes « protégées ».

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